GÉNÉRALITÉS


AcklandTR , OngKB , Kerr KB & Ridlge B : Morphological characteristics of Olympic sprint canoe and kayak paddlers. Journal of Science and Medicine in Sport. 2003;6(3): 285-294.
The University of Western Australia. - Curtin University of Technology. Western Australia. -University of Western Sydney, New South Wales. Australia.
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Canoe and kayak paddlers (n= 50 M & 20 F) who competed in the sprint events at the 2000 Olympic Games in Sydney were measured on a battery of 38 anthropometry dimensions prior to competition. The ensuing analysis aimed to identify common physical characteristics that provide these elite paddlers with a competitive advantage. This study demonstrated that participants in Olympic sprint paddling events can be considered homogeneous in shape and physical size; male and female paddlers have SAMs of 1.1 and 1.0 respectively. Compared to other athlete groups, the variance in stature and body mass of paddlers is generally low. Whilst sprint paddlers are not athletes with extreme proportionality profiles, they do possess unique characteristics not commonly observed in the general population. These include a lean body composition (Phantom z-scores for skinfolds range from -1.5 to -2.5 for most sites) with proportionally large upper body girths (z-scores> +1.0 for arm and chest girths), and narrow hips (for males). The morphology of elite paddlers appears to have altered during the past 25 years toward a more compact, robust physique. This trend is especially noticeable for the female competitors.

Almeras D : Espace aquatique et imaginaire social. Thèse Anthropologie sociale et culturelle, Univ. Paris V, 1985


Deluzurieux M : suivi médical d'un club de canoë-kayak ; étude des capacités physiques, pathologie, prévention. Thèse doct. médecine, Marseille, 1984.
Heluwaert A : une approche médicale du canoë-kayak. Act Sport Med 1994 dec; 37: 11-15

Exposé des particularités de l'examen de non-contre-indication, du suivi médico-sportif des compétiteurs,de la pathologie traumatique observée et des risques liés au milieu (noyade, leptospirose etc.).Texte intégral sur le serveur.


Sesboüé B.: Manifestations sportives : Les responsabilités du médecin sont bien définies. Panorama médecin 6 septembre 1994, N° 4059.

* CHU Côte-de-Nacre, Caen.

Tout au long de l'année se déroulent nombre de réunions sportives. L'hiver n'est plus une période réelle de trêve, même si, avec l'arrivée du printemps, la fréquentation des stades et autres lieux de sports devient de plus en plus élevée. Lors de ces compétitions, sont réunis dans un seul lieu spectateurs et sportifs qui, selon les souhaits des organisateurs, sont de plus en plus nombreux : le marathon de New York réunit plusieurs dizaines de milliers de participants ; la finale de la coupe de France de football a lieu devant 100 000 spectateurs. Or, l'activité sportive est une activité à risque tant pour le spectateur que pour le pratiquant : pour celui-là, outre la charge émotionnelle, existent les risques liés aux engins manipulés par les sportifs et ceux liés à la foule. Sans oublier Furiani, où l'accident était dû à un défaut de l'infrastructure. Les scènes du Heysel, largement diffusées sur les écrans, sont encore présentes dans nos mémoires et illustrent bien le danger lié aux grandes affluences. Le risque encouru par le sportif est manifeste : 1 500 à 2 000 morts par an en France (selon les estimations) pendant les pratiques sportives, auxquelles s'ajoutent les très nombreuses blessures responsables d'arrêts de travail et d'invalidités. Il est donc bien évident qu'organiser une manifestation engage de nombreuses responsabilités et qu'une médicalisation adaptée sera nécessaire.
Les grands événements sont, en général, très bien - voire trop bien - médicalisés: des moyens très lourds sont mis en jeu par les services d'aide médicale urgente a qui les organisateurs donnent alors les moyens financiers en rapport. Dans nos villages ou nos quartiers, les clubs n'ont pas de tels moyens et, trop souvent, la médicalisation sera traitée à la légère : par entente tacite, voire supposée par l'habitude, le nom du Dr Copain, membre du club, ami ou parent d'un sportif ou d'un dirigeant, sera reporté sur les formulaires administratifs. De telles pratiques sont mauvaises. L'examen des textes législatifs et réglementaires, puis celui du cahier des charges des fédérations montrera comment organiser de façon cohérente la médicalisation des sportifs et celle des spectateurs.


Shephard RJ : Science and medicine of canoeing and kayaking. Sports Med 1987 Jan;4(1):19-33

Canoeing and kayaking are upper-body sports that make varying demands on thebody, depending on the type of contest and the distance covered. The shorterevents (500 m) are primarily anaerobic (2 minutes of exercise), calling forpowerful shoulder muscles with a high proportion of fast-twitch fibres. Incontrast, 10,000 m events call for aerobic work to be performed by the arms.Such contestants need a high proportion of slow-twitch fibres, and an abilityto develop close to 100% of their leg maximum oxygen intake when paddling. Inslalom and whitewater contests, the value of physiological testing is somewhatlimited, since performance is strongly influenced by experience and the abilityto make precisely judged rapid paddling efforts under considerable emotionalstress. Paddlers face dangers from their hostile cold water environment; causesof fatalities (drowning, cardiac arrest, ventricular fibrillation andhypothermia) are briefly reviewed. Medical problems include provision ofadequate nutrition and a clean water supply, effects of repeated immersion(softening of the skin, blistering, paronychial infections, sinusitis, otitis),varicose veins (secondary to thoracic fixation) and hazards of exposure tofibreglass and polystyrene in the home workshop. Surgical problems includemuscle sprains and mechanical injuries (haemotomas, lacerations, contusions,concussion, and fractures).

Publication Types: Review

MEDLINE - PMID: 3547536, UI: 87148539