
GÉNÉRALITÉS
Almeras D : Espace aquatique et imaginaire social. Thèse Anthropologie sociale et culturelle, Univ. Paris V, 1985
Exposé des particularités de l'examen de non-contre-indication, du suivi médico-sportif des compétiteurs,de la pathologie traumatique observée et des risques liés au milieu (noyade, leptospirose etc.).Texte intégral sur le serveur.
* CHU Côte-de-Nacre, Caen.
Tout au long de l'année se déroulent nombre de réunions
sportives. L'hiver n'est plus une période réelle de trêve,
même si, avec l'arrivée du printemps, la fréquentation des
stades et autres lieux de sports devient de plus en plus élevée.
Lors de ces compétitions, sont réunis dans un seul lieu spectateurs
et sportifs qui, selon les souhaits des organisateurs, sont de plus en plus
nombreux : le marathon de New York réunit plusieurs dizaines de milliers
de participants ; la finale de la coupe de France de football a lieu devant
100 000 spectateurs. Or, l'activité sportive est une activité
à risque tant pour le spectateur que pour le pratiquant : pour celui-là,
outre la charge émotionnelle, existent les risques liés aux engins
manipulés par les sportifs et ceux liés à la foule. Sans
oublier Furiani, où l'accident était dû à un défaut
de l'infrastructure. Les scènes du Heysel, largement diffusées
sur les écrans, sont encore présentes dans nos mémoires
et illustrent bien le danger lié aux grandes affluences. Le risque encouru
par le sportif est manifeste : 1 500 à 2 000 morts par an en France (selon
les estimations) pendant les pratiques sportives, auxquelles s'ajoutent les
très nombreuses blessures responsables d'arrêts de travail et d'invalidités.
Il est donc bien évident qu'organiser une manifestation engage de nombreuses
responsabilités et qu'une médicalisation adaptée sera nécessaire.
Les grands événements sont, en général, très
bien - voire trop bien - médicalisés: des moyens très lourds
sont mis en jeu par les services d'aide médicale urgente a qui les organisateurs
donnent alors les moyens financiers en rapport. Dans nos villages ou nos quartiers,
les clubs n'ont pas de tels moyens et, trop souvent, la médicalisation
sera traitée à la légère : par entente tacite, voire
supposée par l'habitude, le nom du Dr Copain, membre du club, ami ou
parent d'un sportif ou d'un dirigeant, sera reporté sur les formulaires
administratifs. De telles pratiques sont mauvaises. L'examen des textes législatifs
et réglementaires, puis celui du cahier des charges des fédérations
montrera comment organiser de façon cohérente la médicalisation
des sportifs et celle des spectateurs.
Canoeing and kayaking are upper-body sports that make varying demands on thebody, depending on the type of contest and the distance covered. The shorterevents (500 m) are primarily anaerobic (2 minutes of exercise), calling forpowerful shoulder muscles with a high proportion of fast-twitch fibres. Incontrast, 10,000 m events call for aerobic work to be performed by the arms.Such contestants need a high proportion of slow-twitch fibres, and an abilityto develop close to 100% of their leg maximum oxygen intake when paddling. Inslalom and whitewater contests, the value of physiological testing is somewhatlimited, since performance is strongly influenced by experience and the abilityto make precisely judged rapid paddling efforts under considerable emotionalstress. Paddlers face dangers from their hostile cold water environment; causesof fatalities (drowning, cardiac arrest, ventricular fibrillation andhypothermia) are briefly reviewed. Medical problems include provision ofadequate nutrition and a clean water supply, effects of repeated immersion(softening of the skin, blistering, paronychial infections, sinusitis, otitis),varicose veins (secondary to thoracic fixation) and hazards of exposure tofibreglass and polystyrene in the home workshop. Surgical problems includemuscle sprains and mechanical injuries (haemotomas, lacerations, contusions,concussion, and fractures).
Publication Types: Review
MEDLINE - PMID: 3547536, UI: 87148539