<html> <p>Hugo Caihol, vainqueur avec son cohéquipier Nicolas Scianimanico , n'a pas participé aux championnats de France de Metz. Il a passé son été à travailler. Rencontre.</p> <p>Le championnat d’Europe Junior et -23 ans de Slalom 2014 s’est déroulé du 3 au 6 juillet 2014 à Skopje en République de Macédoine. La France y a remporté 11 médailles dont 5 titres Européens (3 en argent et 3 en bronze). Un excellent résultat pour l’Equipe de France, qui continue de figurer parmi les nations leaders de la catégorie.</p>
<h6> Tu n'as pas été retenu en kayak en équipe de France. Qu'en penses-tu ?</h6> <p> Le fait que je double n'a pas été accepté. C'est une décision des entraîneurs. J'ai été un peu déçu. C'est peut-être ça qui m'a permis de gagner. Je me suis concentré, j'ai mis tout mes sentiments de côté, on a exploité notre potentiel au maximum. Je ne saurai jamais si j'aurai pu réussir en kayak.</p> <h6> Qu'est-ce que ce titre t'a apporté ?</h6> <p>Je suis très heureux de ce titre, parce qu'on a passé 3 semaines ensemble avec Tom. On a fait 6èmes à la Coupe du Monde à Prague -une super course-, puis une semaine de stage où on a bien travaillé et on a fini par la dernière course. On était super heureux de tout concrétiser. <p>On a découvert le nouveau bassin en Macédoine. Et beaucoup d'émotions à l'arrivée avec 1'1°° seconde d'avance. <h6> Qu'est-ce qui compte pour toi dans l'équipe de France? </h6> <p>30 athlètes et 10 personnes en soutien ça fait une grosse équipe. Ce qui me plaît, c'est que tout le monde travaille et communique avec tout le monde. Entre les athlètes, il y a toujours une bonne ambiance. J'aime bien échanger avec les kinés, les médecins, les entraîneurs. <h6> Le fait de courir en C2 est-il un complément à ton entraînement en K1 ?</h6> <p>C'est surtout l'aboutissement. C'est pas mal de pression pour nous qui sommes assez âgés. Il fallait qu'on fasse un podium pour la dernière course. On avait envie de réussir. On a passé énormément de temps sur l'eau. <h6> Comment vis-tu le C2 ?</h6> <p>Tout est complémentaire. Tous les deux, nous échangeons énormément, surtout au niveau de la communication avec les coatchs. Le C2 permet de se dépasser. Le fait qu'on soit 2, au maximum 3 à décider avec l'entraîneur, il faut toujours arriver à se mettre d'accord et quand l'un de nous a sa propre idée, il faut s'effacer, laisser les autres parler. Et le fait qu'on ait des caractères différents, ça aide pas mal. Tom est céiste, je suis kayakiste, ça apporte deux versions différentes de la navigation. <p>Du coup, on échange beaucoup pour trouver le bon terrain d'entente. <h6> Tu te dis déjà vieux ?</h6> <p>Vieux oui. Dans le haut niveau. C'était ma dernière année en moins de 23 ans ; il va falloir s'imposer chez les seniors pour pouvoir continuer à faire des courses. <p>Parce que également je me projette sur 2 années en C2. Après je ferai autre chose. En kayak, je pense arrêter maintenant et me concentrer sur le C2. Ma décision est prise pour optimiser nos chances de ce côté là. L'année dernière a été compliquée. <h6> Comment es-tu arrivé au canoë-kayak ?</h6> <p>J'ai commencé à l'âge de 7 ans en rafting sur le Verdon avec mon oncle. Je ne savais pas ce que je voulais faire. Je voulais faire de la rivière. Je voulais peut-être être guide. Je n'avais pas vraiment l'idée de faire de la compétition. C'est en progressant que j'ai été pris au jeu. J'ai commencé en même temps que mon père ! <h6> Pourquoi es-tu guide de raft sur le Verdon cet été ?</h6> <p>C'est un job d'été ; c'est aussi un moyen de rester sur l'eau tous les jours en changeant parce que finalement c'est ce que j'aime. Cela me permet aussi de financer toute ma saison, en plus des subventions. Et d'être avec des gens qui sont contents de découvrir cette rivière. <h6> Où en es-tu par rapport à tes études ?</h6> <p>Je viens de passer une année chargée à Toulouse. J'ai obtenir mes licences Staps et psycho.Pour les entraînements, on va souvent à Pau, 2 week-end par mois et parfois une semaine entière. Il faut ça pour être à l'aise sur ce bassin et pour bien se préparer pour les sélections équipes de France. <h6> Comment vois-tu ton avenir ?</h6> <p>Je vais faire un master Psy et dans l'avenir je travaillerai peut-être dans le sport. Ça pourrait m'intéresser. Mais pas n'importe comment. Thérapeute avec du sport. J'envisage plusieurs choses. <p>J'aimerais bien avoir plus de plans.</p> (/html)