Historique du règlement slalom

Avant les années 1950

But 

Le slalom en canoë ou kayak est une compétition dont le but est de déterminer la parfaite maîtrise du bateau en eaux vives. Parcours ====

Il sera long de 300 à 500 mètres et comportera des obstacles naturels, ou au besoin, artificiels ; ainsi que 6 à 15 passages pénalisants dont au moins une giratoire et une porte devant être franchie dos en aval. Le parcours comportera le plus grand nombre possible de violents changements de courant, de déversoir, de passage en escalier, etc… Le parcours doit être praticable.

Bateau 

Les dimensions du bateau sont libres.

Passages pénalisants :

Ils seront désignés clairement et rendus bien visibles. Il sont constitués par :

  • giratoire ou tour complet de 360° ;
  • le virage ou demi-tour de 180°
  • la porte « A » ou porte « B » selon que sa position permet (A) ou ne permet pas (B) un nouvel essai de passage en cas d’échec ;
  • des combinaisons d’obstacles.

Discrimination 

IL y a passage sans faute lorsque le passage est effectué sans que le corps, le bateau ou la pagaie entrent en contact avec le piquetage ou sa verticale ; il y a passage pénalisé lorsque l’un ou l’autre des éléments désignés ci-dessus entre en contact avec le piquetage ; il y a non passage et disqualification lorsque le coureurs a subit 3 échecs à un passage pénalisant ou n’a pas pu tenter le passage d’une porte « B » ; il y a non passage et pénalisation lorsque le coureur malgré ses tentatives clairement visibles, ne parvient pas à franchir une porte « B ».

Pénalisation 

  • Passage facile : 30 points
  • Passage moyen : 26 points
  • Passage difficile : 10 points
  • Non passage d’une porte « B » : 80 points

Classement 

Il s’établira suivant la formule : Temps = (temps x points) – 100

Chavirage 

Il entraîne, dans chaque cas, la disqualification. L’esquimautage n’est pas considéré comme chavirage.

Schéma de parcours

Dans les années 1950

Parcours 

La longueur maximale est de 800 mètres en ligne droite d’un obstacle pénalisant à l’autre. La nature du courant doit se rapprocher de celle d’un torrent et sa vitesse ne doit pas être inférieure à 2 mètres par seconde. Il est recommandé que le parcours comporte des obstacles naturels ou artificiels ; pas moins de 15 obstacles pénalisants dont au moins 2 giratoires (un dans chaque sens), une porte « R » et 6 portes normales, ou toute autre combinaison du même genre. La distance libre de tout obstacle pénalisant ne doit pas dépasser 35 mètres.

Définition de marquage des obstacles 

Tous les obstacles doivent être numérotés dans l’ordre de leur succession, vert : toujours à la droite du compétiteur (tribord), rouge : toujours à la gauche du compétiteur (bâbord). Les obstacles dont le mode de franchissement est laissé à l’initiative du compétiteur seront peints en blanc ou blanc et noir. Ils comporteront un maximum de 3 fiches, et la largeur minimum des portes sera de 1.20 mètres. Les fiches seront rondes d’une longueur minimum de 1.50 mètres. La distance minimum entre l’eau et le câble de suspension est de 2 mètres. Les fiches doivent être suspendues aussi près que possible de la surface de l’eau, mais ne doivent à aucun moment être mises en mouvement par les vagues.

Giratoires contrôlées 

  • Une fiche suspendue entièrement verte, flanquée d’une fiche suspendue peinte sur la longueur de 5 anneaux rouges et 5 anneaux blancs.
    ⇒ tour complet de 360° dans le sens des aiguilles d’une montre.
  • Une fiche suspendue entièrement rouge, flanquée d’une fiche suspendue peinte sur la longueur de 5 anneaux verts et de 5 anneaux blancs.
    ⇒ tour complet dans le sens opposé des aiguilles d’une montre.

Pendant les 360° de la giratoire le côté droit du bateau doit être tourné vers la fiche verte ou le côté gauche vers la fiche rouge.

Giratoire libre 

  • Une fiche suspendue entièrement blanche, flanquée de 2 fiches suspendues peintes sur la longueur de 2 anneaux noirs et 3 anneaux blancs.
    ⇒ tour complet de 360°pouvant être effectué dans un sens ou dans l’autre et dans n’importe quelle position du bateau

Porte 

La porte est déterminée par 2 fiches suspendues peintes sur la longueur de 5 anneaux blancs et rouges ou blancs et verts entre lesquelles le bateau doit passer, l’étrave étant engagée la première.

Porte arrière 

La porte arrière sera disposée exactement comme une porte ordinaire. Toutefois elle devra être passée en sens contraire (marche arrière), le dos du concurrent orienté vers la porte. Elle sera marquée par une grande lettre « R ».

Mur 

Il sera marqué par plusieurs fiches suspendues entièrement jaunes. C’est un obstacle interdisant un passage sur toute la longueur et sera considéré comme un obstacle indépendant qui devra également être pénalisé dans l’ordre de sa numérotation.

Combinaisons 

Elles comportent au maximum 3 fiches ; le numéro de l’obstacle doit être placé à l’entrée de la combinaison. La distance entre chaque fiche doit être au maximum de 5 mètres.

Porte « T » 

Pour les courses par équipes, une seule porte marquée  « T » disposée suivant les règles ordinaires sera obligatoire à mi-parcours environ. La porte « T » doit être franchie en file par l’équipe entière.

Chavirage 

L’esquimautage n’est pas considéré comme chavirage. Le chavirage entraîne la disqualification pour la manche, cette clause n’est pas de règle pour le tournoi par équipe. Si une embarcation d’une équipe chavire et dépasse dans cet état la ligne d’arrivée, l’équipe est disqualifiée.

Manches 

C’est la meilleure des 2 manches qui compte. Cette clause peut être réduite à une manche pour le tournoi par équipe .

Franchissement des obstacles-pénalisation 

Franchissement 

L’obstacle est considéré comme franchi lorsque la pointe et ensuite le ou les corps ont passé entre les fiches . La porte « T » doit être franchie en file par l’équipe entière dans un maximum de temps de 15 secondes, chronométré de l’entrée du premier jusqu’à la sortie du dernier bateau.

Obstacles touchés 

Il y a pénalisation si :

  • le bateau, la pagaie ou le corps touche la ou les fiches ;
  • la fiche est poussée vers l’extérieur par le bateau .

Plusieurs touches d’une même fiche ne compte que pour une faute. Un mur ne peut être touché d’aucune manière. Dans tous les cas la touche imaginaire est au bénéfice du compétiteur.

Obstacles manqués 

Un obstacle non touché n’est considéré comme omis définitivement que lorsque le bateau est engagé dans l’obstacle suivant. Il y a « non passage » si :

  • La pointe ne passe pas entre les fiches, c’est-à-dire si l’embarcation touche effectivement extérieurement ou si le, ou les corps passent en dehors.
  • Le compétiteur repousse intentionnellement une fiche sur le côté avec la main ou le bras.

Pénalisation 

  • chaque fiche touchée (mur excepté) : 10 points
  • obstacle omis : 100 points
  • mur touché ou traversé : 100 points
  • temps de 15 secondes dépassé pour la porte « T » : 50 points

Dans le tournoi par équipe les pénalisations des 3 équipes sont additionnées.

Calcul des résultats 

Temps en seconde + points de pénalisation

Exemple

temps : 5 minutes 20 secondes ⇒ 320 points pénalisation : 130 points résultat : 450 points

Schéma des figures et pénalités

Début des 1970's

But 

Le slalom est une compétition consistant à réaliser, sans faute, dans le temps le plus court, un parcours tracé en eaux vives et jalonné de portes.

Parcours 

La longueur maximale est de 800 mètres en ligne droite d’une porte à l’autre. La nature du courant doit être semblable à celle d’une rivière sportive et sa vitesse ne peut être inférieure à 2 mètres par seconde. Dans la mesure du possible, le parcours doit comprendre des obstacles naturels ou artificiels. Le nombre de portes doit être compris entre 25 et 30 dont au moins 4 portes arrières et seulement une porte « T ». La dernière porte doit être située à 25 mètres au moins de la ligne d’arrivée.

Marquage des portes 

Toutes les portes doivent être numérotées dans l’ordre de leur franchissement et selon leur direction. La fiche verte est toujours à la droite du compétiteur (tribord), la fiche rouge est toujours à la gauche du compétiteur (bâbord). La largeur des portes est au minimum de 1.20 mètres et au maximum de 3.50 mètres. Les fiches sont rondes, d’une longueur minimum de 2 mètres. L’extrémité inférieure des fiches doit être le plus près possible de la surface de l’eau, mais en aucun cas les fiches ne doivent pouvoir être mises en mouvement par les vagues.

Porte avant 

Elle est déterminée par 2 fiches suspendues et peintes sur la longueur de 5 anneaux blancs et 5 anneaux rouges ou 5 blancs et 5 verts. l’anneau inférieur est toujours blanc.

Porte arrière 

Elle est disposée de la même façon que la porte avant, mais doit être franchie dans le sens contraire (marche arrière), le dos du compétiteur étant orienté vers la porte.

Porte « T » (équipe) 

Pour les courses par équipe, une seule porte est marquée d’un grand « T ».

Manches 

C’est la meilleure des 2 manches qui compte pour le classement. Dans les épreuves par équipes, le slalom peut être réduit à une seule manche.

Calcul des résultats 

Résultat = temps de parcours en seconde + pénalisations

Exemple

Temps de parcours :2’20’’8 = 60 + 60 + 20.8 soit 140.8 points Points de pénalisation : 10 + 20 + 50 + 50 soit 130 points Total des points 270.8 points

Bateaux 

Longueur minimum Largeur minimum
Tous types K1 4.00 mètres 0.60 mètres
Tous types C1  4.00 mètres 0.70 mètres
Tous types C2  4.58 mètres 0.80 mètres

Pénalisation 

La touche unique ou répétée d'un seul et même bâton n’est pénalisée qu'une seule fois. Les touches ne comptent que si l’on a franchit dans le bon sens.

* franchissement correct et sans faute d’une porte : 0 points 
* franchissement correct d’une porte, mais avec touche d’un bâton : 10 points
* Touche à l'extérieur d'une porte : 20 points
* franchissement correct d’une porte, mais avec touche de 2 bâtons : 20 points 
pénalités de 50 points 
  • Touche une porte (sur un ou 2bâtons) sans franchissement correct de celle-ci 
  • déplacement volontaire d’un bâton pour permettre le franchissement d’une porte. La qualification de « déplacement volontaire d’un bâton » ne doit pas être retenue quand le corps et (ou) le bateau du compétiteur se trouve dans une position telle qu’il aurait traversé valablement et en sens correct le plan normal de la porte ;
  • en épreuve par équipe, un dépassement du temps de franchissement (15 secondes) de la porte « T » ;
  • esquimautage d’une porte dans un sens autre que celui imposé par les couleurs des bâtons ;
  • franchissement d‘une porte non terminé dans le sens imposé, après qu’à la suite d’une ou plusieurs approches, le corps traverse le plan de la porte
Porte omise 

Lorsqu’une porte n’est pas franchie dans l’ordre de numérotation, son passage est sanctionné avec 10 , 20 ou 50 points de pénalisation, le jugement se fait comme suit :

  • si une seule porte est omise : 50 points de pénalisation sont donnés pour cette porte omise, mais le jugement de la porte franchie trop tôt reste acquis ;
  • si plusieurs portes ont été omises, le jugement du franchissement de la porte franchie trop tôt est annulé par le franchissement dune ou de plusieurs portes précédentes. Une pénalisation de 50 points est attribuée pour chaque abandonnée.

Précisions importantes 

  • Le passage du bateau sous un bâton de porte, sans le toucher n’est pas pénalisé ;
  • les approches répétées d’une porte sans touche des bâtons ne sont pas pénalisables tant que le corps du compétiteur n’aborde pas le plan de cette porte ;
  • la fiche rouge doit toujours se trouver à gauche du compétiteur.

Schémas de franchissements et pénalités

Années 1980's

Définition 

La compétition de slalom consiste à réaliser un parcours tracé en eaux vives et défini par des portes, sans faire de faute et dans le temps le plus court possible.

Longueur minimum Largeur minimum Poids minimum
Tous types K1 4.00 mètres 0.60 mètres 9 kilogrammes
Tous types C1 4.00 mètres 0.70 mètres 10 kilogrammes
Tous types C2 4.58 mètres 0.80 mètres 15 kilogrammes

Manches 

C’est la meilleure des 2 manches qui compte pour le classement. Dans les courses par équipes, la compétition peut être réduite à une seule manche.

Parcours 

Il doit être absolument navigable sur toute sa longueur, et prévoir les mêmes conditions aux droitiers et aux gauchers en C1. Le parcours idéal devrait comprendre des manœuvres en marche arrière. La longueur maximale est de 600 mètres entre le départ et l’arrivée. La vitesse du courant ne doit pas être inférieure à 2 mètres par seconde. Le parcours doit comprendre autant que possible des obstacles naturels et artificiels. Le nombre de portes est compris entre 20 et 25 dont au moins 6 doivent être à contre courant. La dernière porte doit être à moins 25 mètres de la ligne d’arrivée.

Marquage des portes 

Les portes consistent en 2 fiches suspendues, peintes de 5 anneaux verts et 5 anneaux blancs pour les portes dans le sens du courant, de 5 anneaux rouges et 5 anneaux blancs pour les portes à contre courant. L’anneau du bas est toujours blanc. La largeur des portes est au minimum de 1.20 mètres et au maximum de 3.50 mètres. Les fiches sont rondes et d’une longueur de 2 mètres. L’extrémité inférieure de la fiche doit se trouver à environ 15 centimètres au-dessus de l’eau. La fiche ne doit pas être mise en mouvement par l’eau.

Négociation 

Les portes peuvent être négociées dans n’importe quelle présentation (marche avant ou arrière), mais dans la bonne direction.

Pénalisations 

  • négociation correct et sans faute : 0 points 
  • négociation correcte mais avec touche d’une des fiches : 5 points 

La touche répétée d’une seule et même fiche n’est comptée qu’une seule fois.

50 points 
  • touche d’une porte (sur une ou 2 fiches) sans franchissement correct de celle-ci ;
  • déplacement volontaire d’une porte pour permettre le franchissement, on n’estime pas qu’il y a déplacement volontaire quand le corps et le bateau du compétiteur sont déjà dans une position lui permettant de franchir normalement la porte ;
  • le corps (en C2, celui d’un des 2 compétiteurs) franchit le plan de la porte quille en l’air ;
  • le franchissement d’une porte dans une direction différente de celle indiquée par le tracé du parcours. Pendant le franchissement, aucune partie du corps quel qu’elle soit (tronc et tête) ne doit à aucun moment franchir le plan de la porte dans la mauvaise direction ;
Porte omise 

une porte est considérée comme omise quand le franchissement de la porte suivante (dans l’ordre numérique) commence ou lorsque le corps (tronc et tête) franchit le plan de porte une équipe dépassant les 15 secondes lors du franchissement de la ligne d’arrivée.

Précisions importantes

  • Le passage sous une fiche sans la toucher n’est pas pénalisé.
  • Des tentatives répétées de franchissement d’une porte sans toucher les fiches ne sont pas pénalisées tant que le corps du compétiteur n’a pas coupé le plan de cette porte.
  • 50 points est la pénalisation maximale attribuable à une porte.
  • Dans tous les cas de doute, le bénéfice doit toujours être accordé au compétiteur.

Calcul des résultats 

Résultat = temps de parcours en secondes + pénalisations

Exemple

temps de parcours : 2’20’8 = 60 + 60 + 20.8 = 140.8 Pénalisations : 5 + 5 + 50 = 60.0 Total = 200.8 points

Les grands changements de la décennie

1985

Disparition de la marche arrière

Pour des raisons angulaires par rapport au plan de porte, celle-ci a disparu, ce qui a permis de faciliter le jugement à ce niveau.

Mise en place de poids obligatoires

Ce règlement a été fait pour donner les mêmes chances à tout le monde du fait de la grande différence de technologie entre les nations .

1989

Diminution du nombre de portes

Les 5 portes de moins ont diminué le temps de course, ce qui a impliqué une adaptation de l’entraînement, surtout sur le travail de la distance de course.

Schémas de franchissements et pénalités

Les années 1990-1996

Règles de base 

Une compétition de slalom consiste à effectuer un parcours en eaux vives jalonné de portes suspendues, en un minimum de temps dans l’ordre et le sens indiqués. Le franchissement incorrect d’une porte est passible de pénalité. Le résultat d’un parcours s’obtient par le total du temps réalisé en secondes et des pénalités éventuelles (points)au passage des portes. Une course comprend 2 parcours ou manches. Le meilleur résultat (total minimum)des 2 manches est pris en compte pour le classement final.

Parcours de slalom 

Le parcours, comportant autant que possible des obstacles naturels et (ou) artificiels, doit être navigable sur toute sa longueur et ne doit pas dépasser 600 mètres de la ligne de départ à la ligne d’arrivée. La vitesse du courant ne devrait pas être inférieure à 2 mètres par seconde. Le tracé comprend 20 à 25 portes dont 6 au moins à remonter. Il doit prévoir les mêmes conditions aux droitiers et aux gauchers en C1. La première porte est située à 1O mètres au moins du départ et la dernière porte à 25 mètres au moins de la ligne d’arrivée.

Présentation des portes 

Les portes sont composées de 2 fiches suspendues, peintes de 5 anneaux verts et blancs pour les portes dans le sens du courant, rouges et blancs pour les portes à remonter. L’anneau du bas est blanc. La largeur des portes est de 1.20 mètres au minimum et de 3.50 mètres au maximum. Les fiches sont rondes et d’une longueur maximum de 2 mètres, leur poids doit être tel que le balancement causé par le vent ne soit pas excessif. La position de chaque fiche doit être réglable en hauteur de telle sorte que l’extrémité inférieure se trouve à environ 15 centimètres au-dessus de l’eau et que la fiche ne soit pas mise en mouvement par l’eau.

Classement 

Résultat = temps en secondes + points de pénalisation C’est la meilleure des 2 manches qui compte pour le classement

Pénalités 

0 points 

Le franchissement correct :

  • tout ou partie du bateau et le corps du ou des compétiteurs doivent franchir le plan des 2 fiches dans la direction imposée. Lors du franchissement de la porte, la tête entière (ou les 2 têtes en C2) et une partie du bateau doivent se trouver entre les fiches dans leur position momentanée. Le passage correct d’une porte sans toucher de fiches par le corps du (ou des ) compétiteur, le bateau, la (ou les) pagaie , est un franchissement sans faute.
  • Le passage du bateau sous une fiche sans la toucher n’est pas pénalisé ;
  • des tentatives répétées de franchissement d’une porte sans toucher les fiches ne sont pas pénalisantes tant que le corps du compétiteur(ou l’un des 2 en C2) n’a pas coupé le plan de la porte ;
  • après franchissement terminé, des touches sur les fiches des portes précédentes ne sont pas pénalisantes ;
  • un esquimautage n’est pas pénalisant si le bateau a été redressé avant le passage du corps dans la porte.

5 points 

Franchissement d’une porte comme indiqué précédemment avec une ou plusieurs touches du bateau, du corps (de l’un des deux ou des deux en C2), de la pagaie (de l’une des deux ou des deux en C2) :

  • sur l’un ou les 2 fiches de la porte ;
  • à l’intérieur ou l’extérieur de la porte.

50 points 

  • Porte omise : une porte est omise quand le franchissement de l’une des portes suivantes est commencé ou que le ligne d’arrivée est franchie ;
  • passage dans un sens différent du sens indiqué ;
  • déplacement volontaire d’une fiche pour permettre le franchissement. Il n’y a pas déplacement volontaire si le corps et le bateau sont déjà dans une position permettant un franchissement normal ;
  • le corps (l’un des 2 ou les 2 en C2) franchit le plan de la porte n’étant entièrement dans l’eau (embarcation retournée)

Les grands changements de la décennie

1993 

Parcours de reconnaissance supprimé

En effet cette manche, appelée «Non-stop», a changé la stratégie ; car la reconnaissance qui auparavant se faisait par les compétiteurs sur le parcours, n’a pu être découverte par la suite que depuis le bord du bassin. L’analyse de la descente s’effectue à l’aide d’une démonstration réalisée par des pagayeurs ne participant pas à la compétition : ceux-ci permettront de découvrir les différentes options sur le parcours.

Système de qualification

Au niveau international, on est passé d’une course simple avec deux manches à un système de qualification avec deux manches, sélectionnant un quota de bateaux (en fonction du nombre de participants par catégorie), pour arriver à la finale qui se déroule également sur deux manches. Le meilleur cumul « temps- pénalité » des deux manches est pris en compte

Après 1996

Règles de base 

Une compétition de slalom consiste à effectuer un parcours en eaux vives jalonné de portes suspendues en un minimum de temps dans l’ordre et le sens indiqués. Résultat = temps de parcours en seconde + pénalités

Parcours 

Caractéristiques

Le parcours doit comporter autant que possible des obstacles naturels et (ou) artificiels. Sa longueur ne peut dépasser 600 mètres de la ligne de départ à celle d’arrivée. La vitesse du courant ne devrait pas être inférieure à 2 mètres par seconde. Le tracé comprend 20 à 25 portes dont au moins 6 à remonter .Il doit prévoir les mêmes conditions aux droitiers et aux gauchers en C1. La dernière porte est situé entre 15 et 25 mètres au moins de la ligne d’arrivée.

Présentation des portes 

Les portes sont composées de 2 fiches suspendues, peintes de 5 anneaux verts et blancs pour les portes dans le sens du courant, rouges et blancs pour les portes à remonter. L’anneau en bas est blanc. La largeur des portes est de 1.20 mètres au minimum et de 3.50 mètres au maximum. Les fiches sont rondes et longues de 2 mères, leur poids doit être tel que le balancement causé par le vent ne soit pas excessif. La position de chaque fiche doit être réglable en hauteur de telle sorte que l’extrémité inférieure se trouve à environs 15 centimètres au-dessus de l’eau et que la fiche ne soit pas mise en mouvement par l’eau.

Classements 

  • Pour les N1: addition des 2 manches ; identique aux courses internationales.
  • Pour les N2, cadets, compétitions régionales la meilleure des 2 manches pour le classement final.

Pénalités 

0 points 

  • franchissement correct ;
  • le passage du bateau sus une fiche sans la toucher n’est pas pénalisé ;
  • des tentatives répétées de franchissement d’une porte sans toucher les fiches ne sont pas pénalisantes tant que le corps du compétiteur (ou l’un des 2 en C2) n’a pas coupé le plan de la porte dans la direction opposée à celle imposée ;
  • après franchissement terminé, des touches sur des fiches des portes précédentes ne sont pas pénalisantes ;
  • un esquimautage n’est pas pénalisant si le bateau a été redressé avant le passage du corps dans la porte.

5 points (courses N2, cadets, régionales) et 2 points (courses N1, internationales)

Franchissement d’une porte avec une ou plusieurs touches du bateau, du corps (de l’un des deux ou des deux en C2), de la pagaie (de l’une des deux en C2) :

  • sur l’une ou les 2 fiches de la porte ;
  • à l’intérieur ou à l’extérieur de la porte.

50 points 

Porte omise : une porte est omise quand le franchissement de l’un des portes suivantes est commencé ou que la ligne d’arrivée est franchie ; passage dans un sens différent du sens indiqué ; déplacement volontaire d’une fiche pour permettre le franchissement. Il n’y a pas déplacement volontaire si le corps et le bateau sont déjà dans une position permettant le franchissement normal ; le corps (l’un des deux ou les deux en C2) franchit le plan de la porte en étant entièrement dans l’eau (embarcation retournée) ; les 2 équipiers d’un C2 ne franchissent pas la porte en même temps lors d’un même passage.

Les grands changements

1997 

Addition des deux manches, et de la pénalité à deux secondes.

En terme de stratégie, le monde du kayak pensait que l’addition des deux manches allait diminuer le niveau de performance, mais en diminuant en même temps la pénalité, les athlètes ont continué à prendre des risques dès la première manche. Ce changement a instauré une hiérarchie mondiale plus constante.

2001 

Championnats du Monde organisés chaque année
Diminution du nombre de portes : minimum 18 à 25 portes maximum

Ce changement a eu pour effet de diminuer encore le temps de course qui est passé à 1 minute 30 environ. De ce fait la course devient beaucoup plus rapide et ressemble à une course de sprint, ce qui a entraîné un accroissement des séances de musculation et une adaptation du travail sur la distance de course.

Changement de mensurations des bateaux

En effet, ceux-ci ont considérablement diminué en longueur et ont donné une nouvelle dimension à la navigation. La rotation des bateaux étant supérieure, on obtient plus de rapidité dans les portes à remonter et sur les changements de direction dans les décalés.

Depuis 2005

Règles de base 

Une compétition de slalom consiste à effectuer, en un minimum de temps, un parcours en eau vive jalonné de portes suspendues, dont l’ordre et le sens de passage indiqués doivent être respectés. La course commence avec le franchissement de la ligne de départ et se termine avec le franchissement de la ligne d’arrivée. Un dessalage sur le parcours élimine le concurrent ou l’équipe. Les courses se déroulent par catégorie d’embarcation : K1H, K1D, C1, C2. Les féminines peuvent courir en canoë monoplace sur les épreuves régionales et nationales 3. Elles sont classées avec les kayaks monoplaces hommes. Le résultat de la course s’obtient par addition des résultats des deux manches, (= temps de parcours en seconde + pénalités)

Bateaux 

Longueur minimum Largeur minimum
Tous types K1 3.5 mètres 0.60 mètres
Tous types C1 3.5 mètres 0.65 mètres
Tous types C2 4.1 mètres 0.75 mètres

Parcours

Caractéristiques

Le parcours, comportant autant que possible des obstacles naturels et /ou artificiels, doit avoir une longueur comprise entre 250 et 400 m, de la ligne de départ à la ligne d’arrivée. Il doit comprendre au moins une figure incluant une manœuvre arrière et une figure laissant à l’athlète différentes options de franchissement. La dernière porte est située entre 15 et 25 m de la ligne d’arrivée. Le temps de course pour le meilleur compétiteur sera compris entre 90 et 110s.

Présentation des portes

Les portes sont composées de deux fiches suspendues, peintes de 5 anneaux verts et blancs pour les portes dans le sens du courant, rouges et blancs pour les portes à remonter. L’anneau du bas est blanc.

La distance entre les fiches est comprise entre 1.20 m et 3.50 m. Les fiches rondes doivent avoir un diamètre de 3.5 à 5 cm et une longueur comprise entre 1.6 et 2 mètres. Leur poids est tel que le balancement causé par le vent n’est pas excessif. La hauteur de chaque fiche par rapport à l’eau est réglable. La hauteur au dessus de l’eau est de 15 cm minimum. La fiche ne doit pas être mise en mouvement par l’eau. Les portes sont numérotées dans l’ordre de passage. Les panneaux de numérotation, suspendus aux potences, mesurent 30 cm x 30 cm. Les numéros sont peints en noir sur fond jaune, sur les deux faces. Ils mesurent 2 cm d’épaisseur par 20 cm de hauteur .Le sens de franchissement est barré par une ligne rouge en diagonale.

Classement

Pour tout le monde addition des deux manches

  • N1 : deux courses dissociées sur le weekend
  • N2 – N3 – Régionale : une course le dimanche
  • Championnat de France N1 et courses internationales : qualification sur deux manches additionnées, puis demi- finale sur une manche et finale sur une manche.

Pénalités

Le franchissement incorrect d’une porte (porte manquée, non respect de l’ordre ou du franchissement d’une porte, contacts avec les fiches matérialisant les portes) est pénalisé. Ce règlement est appliqué à l’ensemble des compétitions nationales et internationales.

Ex :

  • Une fiche touchée = 2 points de pénalité
  • Non franchissement correct = 50 points de pénalité

Ces pénalités sont transformées : (1 point = 1 seconde), puis rajoutées au temps final de la manche.

Annexe

Évolution des Bateaux 

Comme toute discipline où le matériel a une place prépondérante, les bateaux ont subi une transformation en fonction des règlements et du type de bassin.

Les premiers bateaux de compétition étaient constitués de tissu en fibre de verre et de résine polyester.

La réglementation ne permettant pas de passer sous les piquets, les mensurations étaient bien supérieures à celles de maintenant; à savoir que les pointes avant et arrière devaient être à 20cm au dessus de la ligne de flottaison.

Dans les années 1970/80 est apparu le kevlar. Ce tissu permettait à l’embarcation d’être beaucoup plus résistante et plus légère, puis durant les années 1980/90, un mélange de plusieurs fibres (kevlar et carbone) a permis de donner de la rigidité en plus.

Les piquets de slalom ont été rehaussés à 15 cm au dessus du plus haut mouvement d’eau, et donc sont apparus des bateaux avec des pointes rabaissées pour pouvoir passer une partie en-dessous ; ensuite les bateaux sont devenus très plats avec des pointes fines, ce qui ressemble à la configuration d’aujourd’hui. Cette transformation a été liée à une mise en place de nouvelles mensurations

En 1977, pour les canoës biplaces, les hiloires (parties du bateau où s’installent les pagayeurs) sont passées approximativement de 1,50 m à 30 cm entre les deux. Ce changement a permis de faciliter le passage des deux équipiers dans les portes.

Au cours des années 1990, un nouveau type de construction dit «sandwich»est apparu, consistant à intégrer entre les couches de kevlar carbone, une nouvelle fibre appelée « Spheretex », ce qui a encore augmenté la rigidité de l’embarcation.

A cette même époque, les canoës n’ont pas manqué leur évolution, puisqu’ils sont passés de calages mousse fabriqués artisanalement à des calages ergonomiques, qui épousent parfaitement la forme du genou et du tibia, ce qui donne une solidarité bateau/pagayeur beaucoup plus importante, et permet une meilleure conduite du bateau.

A ce jour, les compétiteurs de haut niveau élaborent des formes en fonction de leur morphologie, des nouvelles mensurations proposées en 2004, de leur type de navigation et du bassin où aura lieu l’échéance principale. De ce fait ils disposent ainsi d’un bateau souvent unique.

Ils sont constitués de moulage tout carbone extérieur, et de sandwich mousse P.V.C, le tout moulé sous vide.

Évolution des Pagaies

Que ce soit en kayak ou en canoë, les premières pagaies étaient fabriquées en bois ; puis comme pour les bateaux, les différentes fibres (verre, kevlar et carbone) ont remplacé celui-ci. La forme des manches de pagaie (kayak) a évolué, en passant de droit à coudé, ce qui permettait de gagner de l’amplitude. Un autre point important : l’attaque avancée, ce qui permet d’avoir une pale plus verticale et par conséquent d’optimiser le début de la propulsion . Les dernières pagaies cumulent le manche coudé et l’attaque avancée. Les pagaies de canoë ont subi la même transformation des matériaux et des formes; de plus, la pale est passée de droite à incurvée donnant un meilleur appui dans l’eau.

Remerciement

L'historique jusqu'en 2000 est tiré du mémoire de DEUG de Krystel Bervet “Les modifications du règlement slalom et leurs conséquences”.

La période 2000 à 2006 a été complété avec les informations tirée du mémoire de BEES 2ème degré d'Hervé Delamarre “Évolution historique et devenir d’une discipline de Haut Niveau : QUEL AVENIR POUR LE CANOË-KAYAK DE SLALOM ?” (2007)

Ces documents on été réalisés avec le concours de Monsieur René TREGARO, ancien conseiller technique de Bretagne.

 
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